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Chers Amis,
Voici plus d’un mois que je suis privé de toute possibilité de jouir d’une quelconque pornographie et par conséquent de toute possibilité de m’exciter en dehors des récréations, fort rares, orchestrées par Madame.
Windows a en effet choisi le camp de Madame et, les mots de passe fournissant d’excellents cerbères… tout visionnage de « site impropre » m’est donc interdit.
Ce nouveau petit jeu de privation mentale amuse beaucoup Madame.
Elle sait combien les hommes en général et le sien en particulier ont besoin « d’images » pour alimenter leur excitation et elle m’a clairement annoncé que la privation ne devait pas être seulement physique via la cage de chasteté, mais également intellectuelle : plus de site porno ou autre joyeuseté visuelle.
Il s’agit d’imposer à son homme une totale quarantaine sexuelle, sauf lorsqu’elle le décide ; le contrepoint, en quelque sorte de l’épisode à l’occasion duquel Madame m’avait contraint à me masturber devant elle pendant qu’elle consultait les sites XXX que je venais de visiter…
J’ai pourtant stupidement accepté cette gageure de résister à cette privation forcée, résigné certes, mais aussi certain que cela m’assurerait une belle reconnaissance en contrepartie de la démonstration de ma capacité à me plier aux envies et satisfactions de Madame.
C’était sans compter sur l’ingéniosité sans limite qu’elle affiche désormais pour « jouer » avec moi : « privation » n’est pas un vain mot et si d’aucuns fantasment, j’ai personnellement tout le loisir d’expérimenter ce qu’il en retourne de confier le total contrôle de sa sexualité à Madame.
Le manque devient alors en lui-même une caresse, pour peu qu’il soit administré avec les mots, les regards, les effleurements adaptés.
Se taire, ne pas protester, tenir, résister, devient une torture insoutenable et pourtant si douce…
Il faut dire que c’est tout ce qui me reste et que je m’en remets désormais à 100% à Madame pour la gouvernance de ma vie sexuelle.
Cette confiance aveugle placée dans l’être cher me conduit à une sorte d’abandon et de plénitude zen, asexuée.
Je me réjouis simplement de chacune des attentions de Madame à mon égard et, même si au final, je n’ai pas baisé depuis une éternité, ni craché ma gourme et si je suis au bord de l’explosion sans jamais pouvoir l’atteindre, je prends un plaisir énorme à partager cela avec Elle.
Je découvre des sensations inédites et me rapproche désormais d’un état de dépendance très curieux, à la fois physique, moral et psychologique.
Le manque devient une addiction et il occasionne une plénitude nouvelle qui grandit à mesure que mes pauvres couilles se remplissent.
C’est ce dernier aspect qui semble exciter Madame.
Elle me veut abandonné en totalité, sous son contrôle et offert, ce que je m’efforce de réaliser.
Elle en use et en abuse d’ailleurs d’une manière qui me désarçonne vraiment : c’est comme si je n’avais plus de sexe.
La cage est toujours là, mais je n’y pense même plus. Je parviens même à gérer fort bien mes érections, qui ont de nouveau diminué de force et me laissent l’impression d’avoir une queue atrophiée, moins longue et moins grosse.
En tous cas, au niveau sensoriel, elle est congestionné plus vite qu’avant, devient cramoisie à mi-bandaison et je redoute toujours le moment où elle va sortir la pompe à vide pour l’obliger à se gonfler au-delà du raisonnable.
Mais ce n’est toujours pas arrivé, en dépit de mon appréhension (qui reste donc intacte) autant que de mon désir d’être enfin libéré et de pouvoir m’étirer.
Il n’en est rien et les tortures qu’elle me prodigue sont désormais ma seule source de bonheur.
Je crois que tout a basculé.
C’est maintenant Elle qui me baise et me possède corps et âme…
Smartbeat