Novembre 2024 | ||||||||||
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Chers Amis,
Nous revenons d'une longue absence. Qui fût pour moi une longue abstinence. Et pour Madame une révolution définitive au cours de laquelle elle a sciemment et consciencieusement déprogrammé son homme.
Le programme de la dernière année « presque » et demi a été très simple : aucune jouissance consommée de manière consciente et non contrainte ne m’a été permise.
Aucun rapport sexuel non plus, cela va de soi.
Hormis 3 fois, mon sexe revêtu d’une coque rigide, pour le seul plaisir de Madame.
Ca, c’est très difficile au plan psychologique, croyez-moi…
Mais j’y reviendrais, tant Madame prend son pied ainsi.
Pas tant physiquement que dans l'acte de dénégation extrême qu'elle imprime et exprime ainsi...
Madame a presque complètement achevé mon "conditionnement" d'homme objet, complètement à ses ordres.
Je parviens désormais à « cracher » sur commande, au choix de Madame ; en quelques secondes, ou au contraire à rester endurant et stoïque capable d’endurer de longues séances de branlage et/ou fouettage / ballbusting sans aucune éjaculation.
Ces séances de travail m'ont "profondément" pétri, labouré, cultivé, découvrant une gamme de sensation jusqu'alors inconnues de moi ; mes fantasmes personnels dépassés de loin par le travail en profondeur de tout mon appareil génital,et de mon esprit, désormais capables d'encaisser sans broncher des sollicitations d'une extrême puissance.
Tout dépend désormais du bon vouloir de Madame et de ses instructions et envies - ou non.
La base de ce « traitement » ou plutôt de ce « déconditionnement » n’a été possible qu’à partir d’une privation complète de consommation de la moindre matière érotique : pas de film, pas de net, pas d’images… rien.
En revanche, je suis devenu une machine à masser réservée au service exclusif de Madame.
Très efficace selon ses dires…
Cela pourra paraître curieux à certains lecteurs, mais notre couple fonctionne réellement, depuis plus de deux ans sur l'exécution de ce simple contrat : parvenir à un contrôle complet et absolu de Madame sur ma sexualité, ma bite, mes couilles ; et c’est désormais concret, de toute mon âme en plus de mon corps.
Je suis apaisé autant que délecté de cette situation ; après une période de désorientation quasi complète de ma sexualité - qu'en tant qu'homme je croyais plus forte que celle de Madame et incapable de disparaître totalement : je pensais la bite et le Besoin d'éjaculer plus forts que tout - c’est enfin Madame qui commande. Et qui commande tout. Pour notre plus grand plaisir à tous les deux.
Bien que je ne sache toujours pas exactement où cela pourra nous mener. Mais nous y reviendrons, car Madame a pris beaucoup d’assurance et se lâche désormais complètement, révélant des aspects de sa personnalité que je ne pouvais pas même soupçonner…
De son côté, Madame est devenue de plus en plus sensuelle à mesure que mes demandes érotiques et sensuelles – donc sexuelles - ont cessé, de manière définitive, quelles qu’elles soient.
Mais une sensualité revendicatrice, décidée, dominante et égoïste… Violente. Mécanique. Une soif de satisfaction extrême et immédiate.
Je m’explique :
Comme tout homme, je suis construit et orienté par cet impératif besoin de me satisfaire d'un point final en forme de coït dominant et déterminé par une forme de mâle supériorité.
Ce conditionnement mâle initial se manifeste de différentes manières, mais on peut schématiquement dire que, pour obtenir une relation sexuelle, les hommes :
Draguent
Demandent
Prennent
Essaient d’exciter leur partenaire – utilisant diverses techniques de séduction
Bandent ; les dames bien élevées comprennent alors le message et décident ou non d’y donner suite
Veulent au fond absolument éjaculer ; ils sont généralement calmés ensuite et foutent (enfin) la paix aux dames – ou au contraire les déçoivent (cela n’a jamais été mon cas, d’où l’intérêt de la démarche de Madame et le point de départ de nos jeux…)
Pour ce qui nous concerne, les étapes du conditionnement ont consisté à annuler une à une toutes ces manifestations, ou plus exactement à en remettre l’entier contrôle au choix – exclusif – de Madame.
Je ne la drague plus : je l’honore (fleurs, cadeaux, bijoux, rangement, cirage de ses chaussures etc… une fois par jour minimum)
Je ne demande plus rien – et d’aucune manière, ni directe, ni indirecte
Je ne prends plus aucune initiative sans son assentiment express – en cela elle « commande » vraiment
Je n’essaie plus jamais de l’exciter ou de susciter l’envie chez Madame ; c’est selon son envie – ou pas…
Je ne bande plus que sur commande. C’est le plus difficile et je ne pensais pas cela possible. Mais entre les différents degrés de contrainte des cage de chasteté et autres outils mis à sa disposition, on arrive à gommer tous les effets de l’érection, qui devient honteuse ou douloureuse – en tous cas jamais satisfaisantes
Je n’éjacule plus que sur commande et/ou sollicitation directe. Et mon éjaculation se voit toujours contredite par le déni d’orgasme que Madame met en place, physiquement (ballbusting, cravache, etc…) et/ou psychologiquement : « tu ne vas plus venir de sitôt », « décidément, ça traine » ou au contraire « ah, déjà ? C’est nul ». « Il n’y a presque rien. On va augmenter le délai d’ici la prochaine séance » etc…
A ma grande surprise, je dois bien convenir que je parviens désormais à « cracher » sans aucune sollicitation physique – ou quasi rien, comme un bouton sur lequel Madame appuie d'un doigt supérieur ...
Madame me donne parfois un sujet ou une « image » sur laquelle me concentrer et hop, au bout d’un temps déterminé par Madame, je crache ou je range.
Il m’aura fallu un an et demi de conditionnement, mais j’y parviens désormais presque à chaque fois, si toutefois les demandes sont assez espacées, disons de 3 à 4 jours.
Je peux donc reprendre la plume et travailler la fréquence et les motifs d’éjaculation sous le contrôle de Madame.
Enfin, quand tel est son bon plaisir.
Plaisir que Madame revendique désormais de plus en plus fort et souvent pour elle à mesure qu'elle m'en a déprivé ; Madame que j’ai dû faire jouir avec ma langue, mes caresses et mes doigts durant ces longs mois et que j’espère désormais voir jouir en dehors de mes atermoiements passés sur ma propre libido tant notre "décalage est désormais grand, mais en sa faveur.
Soit exactement l'inverse que nos conditions de jeu de départ...
Une libération de Madame par l’enfermement psychologique et physique de Monsieur ?
Sans doute, sans doute.
Mais quel bonheur de partager ces jeux avec celle que l’on aime, comme une relation amoureuse d’une durée de 24 heures par jour. Une sexualité sans sexualité. Une forme d'intériorisation si profonde qu'elle me transperce désormais de part en part, révélant Madame à mesure qu'elle me torture délicieusement.
Il ne me reste qu’à vous compter les champs de sensations nouvelles éprouvées depuis cet épisode d'absence que certains ont pu trouver un peu long – mais qu’on se dise bien qu’il l'a d’abord été pour moi-même, et que ce fût pour le plus grand épanouissement de Madame.
Madame qui me parle désormais de nouvelles expériences, auxquelles je ne me sens pas préparé, mais que j’envisage de partager pour son bon plaisir, et que je ne manquerai pas de vous conter bientôt.
Smartbeat