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Mercredi 24 juin 3 24 /06 /Juin 21:38

Chers lectrices, chers lecteurs,

 

Merci de vos nombreux soutiens, et comprenez mon silence à la lecture du présent billet.

 

A celles qui se sont proposées pour des séances de Ballbusting, Madame s'est dite intéressée, mais pas encore prête tant que son programme ne sera pas terminé, que je ne suis pas une pompe docile.

 

Vous vous attendiez sans doute à de nouveaux récits et êtes déçus de ne pas nous avoir lus au travers de l’écran.

 

C’est tout simplement que je me suis vu imposer une abstinence totale et donc, également au plan mental : y compris la lecture et/ou l'écriture de textes susceptible de provoquer une quelconque forme d'excitation.

 

Madame sait que lorsque j’écris, je suis excité par ce que je rédige.

 

Elle sait que ne tarde pas à poindre une goutte de liquide séminal au bout de mon gland et elle y voit une forme de satisfaction dont il fallait également me priver pour assurer la seconde étape de mon traitement : rien à part l'entrainement intensif des testicules à encaisser sur des séquences courtes, mais répétées.

 

Un sportif appelerait cela "du fractionné".

 

Voici donc le programme des trois dernières semaines.

 

L’enfermement de nuit s’est poursuivi au cours des trois dernières semaines et une nouveauté a été introduite dans nos jeux, de manière fortuite.

 

Ma sacoche a vu sa poignée se casser et nous avons eu l’occasion de nous rendre au BHV à peu près à la même époque.

 

Ils ont un rayon maroquinerie très développé et nous y avons découvert que la poignée pouvait être changée, seule et qu’il y avait même des étui à pression à placer sur les poignées usées.

 

Il s’agit d’une gangue de cuir qui se ferme par boutons pression et se place sur la poignée de la sacoche porte document.

 

J’ai tout de suite vu le scintillement des yeux de Madame :

 

« Oh, la belle gangue que voilà, n’est-ce pas mon chéri ? Toi qui est bricoleur, je suis sure que tu peux en faire des miracles », lança-t-elle à la cantonade.

 

J’avais l’impression que tout le monde comprenait son allusion et regardait la bosse de ma cage sous mon pantalon de toile et j’ai senti le rouge me monter aux joues d’un seul coup.

 

Son idée était simple : au lieu de placer cette gangue de cuir épais autour de la poignée d’un cartable, il s’agissait de la mettre autour de ma queue, après avoir pratiqué un trou au-travers duquel passer mes couilles.

 

Il suffisait de remplacer les boutons pression par un lacet ou des cadenas et hop : un joli rouleau de printemps enrobé de cuir.

 

Cette variante de la cage s’est révélée redoutable la nuit.

 

En effet, avec les cages classiques, l’érection pousse le fond de la cage à devenir douloureuse, mais elle permet au sexe de gonfler, à défaut de pousser en longueur.

 

Avec ce mécanisme, la queue ne peut pas gonfler au-delà du diamètre de l’étui.

 

En gonflant, la verge emporte l’étui, qui tire alors sur les couilles comme le ferait une cage puisque, faute de lubrification, le sexe ne trouve pas l’espace nécessaire à se développer.

 

C’est en tous cas très gênant et les couilles demeurent en tous cas terriblement plus exposées qu’avec une cage.

 

L’alternance de cages, bande velpeau, étui en cuir a en tous cas meublé mon abstinence de ces 3 dernières semaines, tandis qu’à mesure que j’étais privé, l’appétit sexuel de Madame a augmenté, comme fouetté par les supplices infligés à mes attributs masculins.

 

Pour la première fois depuis que nous nous connaissons, elle m’a demandé à plusieurs reprises de placer sur la cage la coque phallique livrée avec la CB6000 et de la prendre avec.

 

Ou de la tenir entre mes dents tandis qu’elle me chevauchait la face.

 

Et ce qui est vraiment nouveau, c’est qu’elle m’a demandé de la remplir avec ce gode creux et rigide de bon diamètre même en absence de toute excitation préalable.

 

Je veux dire par là que généralement (j’ai du mal à écrire « avant »), elle ne réclamait que très rarement du sexe et surtout, qu’il fallait de très longs préliminaires ou une situation de détente particulière pour que les conditions d’une relation soient remplies.

 

Là, il est clair que le fait de me défoncer régulièrement les couilles et de me tenir en état de privation occasionne chez elle un désir cru, indépendant des mécanismes habituels d’excitation féminins (ou ce que je croyais jusque là en connaître…).

 

Du reste le passage journée / nuit est devenu en soi une fête et ses yeux brillent d’une lueur intense et étrange que je ne lui connaissais pas avant.

 

De mon côté, je tiens le coup autant que je l’accuse.

 

C’est le grand paradoxe : je pensais initialement développer une forme de relation qui nous permette de gérer notre différentiel de libido, lui donner un vecteur acceptable pour les deux et je constate que j’ai donné naissance à un mécanisme qui m’échappe totalement.

 

D’un côté, je suis maintenant vraiment frustré à mort faute de relations sexuelles « normales » depuis très longtemps : pour mémoire, même les rares fois que j’ai été autorisé à la pénétrer, j’ai dû éjaculer qu’au moment  choisi par elle et que les «  traites » en règle auxquelles j’ai été astreint au cours des 8 derniers mois ont toujours été réalisées de manière à ce que j’en retire qu’une satisfaction minimale.

 

De l’autre côté, plus je suis frustré et tenu en état de « castration artificielle » de manière étroite, plus elle l’assume et plus elle s’épanouit. Elle s’autorise à prendre son pied pour elle seule et sans qu’il n’y ait aucune condition particulière extrinsèque.

 

Par exemple, je devine bien qu’elle est excitée par le seul fait de savoir que je vais rejoindre la position nuit, c'est-à-dire la cage la plus serrée CB2000 ou, c’est surtout ça qui a été le déclencheur, qu’elle va me momifier la bite à grand renfort de bande velpeau.

 

Je vois bien que, le seul fait d’évoquer une séance de « ballbusting » ou de me demander de me préparer à cet effet la met dans un état particulier et que je ne connaissais pas jusqu’alors.

 

Cette forme de castration de son homme la libère de je ne sais quoi qui lui rend accessible ex nihilo l’idée de se prendre, de se remplir.

 

J’ai ainsi constaté que désormais, la pose de la poignée en cuir lui garantit de ne pas voir ma queue et de lui laisser libre accès à mes couilles.

 

Quasi systématiquement, elle me demande de prendre en bouche le Gode creux, vient se mettre au dessus de mon visage pour se prendre dessus alors qu’elle n’est pas physiquement prête.

 

C’est comme si elle savait qu’elle allait de toutes façons s’ouvrir et m’utiliser à sa guise, les préliminaires devenant clairement secondaires.

 

Ce qui lui en tient lieu désormais, c’est le tabassage en règle de mes couilles.

 

Elle y va par sessions de Trente à Cinquante seconde avec augmentation crescendo de l’intensité et de la vitesse.

 

Et je vois bien son sexe, plaisir interdit, s’ouvrir et se mettre à couler dès qu’elle commence à taper les couilles de son mari.

 

C’est curieux, mais c’est comme si ma femme me défonçait la bite en se prenant sur le gode fiché entre mes lèvres, ou en se frottant sur ma langue selon les fois, en quelque sorte.

 

C’est ainsi que je le vis désormais et le pire, c’est que j’en retire de la satisfaction : elle s’arrête de me frapper dès qu’elle est bien chaude pour ne plus se concentrer que sur son plaisir.

 

A chaque séance, elle sait d’avance qu’elle va prendre son pied et moi je n’aurai rien.

 

Rien qu’une plus grande frustration.

 

Et croyez-moi, elle se défonce comme jamais je ne l’en aurais crue capable.

 

Nous sommes désormais à deux mois et il convient de reconnaître que je suis au bout du chemin : je n’en peux plus…

 

Elle me l’a d’ailleurs dit hier matin, après qu’elle m’ait libéré pour la journée :

 

« Nous avons passé cette seconde étape mon chéri.

Ca te plait toujours autant que je contrôle la sexualité de mon mari ?

J’espère bien parce que de mon côté, je suis bien déterminée à te faire éclater dans ta coque, sans érection, et par la seule destruction de tes burnes. 

Mais la plus belle coque est celle que je suis en train de te fabriquer, celle qui consiste à te conditionner à ne plus rien demander et à offrir à ta Femme le service qu’elle mérite : de belles explosions sans jouissance, sur commande».

 

J’en suis arrivé à conceptualiser complètement notre relation au point d’imaginer être capable d’éjaculer rien qu’en pensant à des images pornographiques où elle se contente de me prendre le gland entre le pouce et l’index et me claque les couilles en rythme.

 

La simple image pourrait presque me faire jouir.

 

Je le lui ai dit ce matin et elle a souri en me disant ceci :

 

« La seconde étape touche à sa fin mon chéri, sois patient, tu n’es pas encore prêt.

Tu vois, tu me parles encore de toi sans que je ne t’ai demandé quoi que ce soit.

Ce n’est pas bien. Tu le sais, n’est-ce pas ? »

 

J’ai baissé les yeux quand elle a posé sa main sur mes couilles.

 

Elle les a serrées par vagues successives de plus en plus fortes.

 

Leur réaction est désormais bien rodée : elles se mettent à pendre … alors qu’elles devraient remonter pour se cacher.

 

C’est là qu’elle choisit d’entourer le sac à pleine main et de tirer vers le bas, pour les étendre au maximum, en plusieurs passes.

 

Et quand je manifeste de la douleur parce que la pression est trop forte, elle les laisse remonter un peu, me place son index sur les lèvres (chhuuttttt …) et relance son travail d’extension.

 

«  C’est moi qui contrôle, tu n’as pas oublié.

Et j’ai décidé que tu devrais devenir précoce au point de claquer comme un coup de fusil après quelques manipulations seulement.

Ce n’est pas encore le cas, n’est-ce pas ?

N’est-ce pas ??? ( en tirant plus fort et plus sec), car sinon, si tu étais prêt, tu serais déjà venu.

Comme ceci, en tirant, ou lorsque je te tape.

De plus, il va être temps d’aborder la troisième étape, et je tiens à ce que cela se fasse dans de bonnes conditions.

Donc je t’en prie, ne me parles plus de ta queue et contente toi de profiter des bienfaits que je te prodigue… »

 

Et comme à son habitude, lorsqu’elle a estimé que mes couilles étaient étirées au maximum et qu’elles étaient prêtes à passer à travers la peau tellement elles étaient comprimées, elle s’est mise à les claquer de sa main libre, tout en regardant les secondes s’égrener sur l’afficheur du réveille-matin.

 

« Aujourd’hui, tu nous écrira un petit quelque chose sur ton mois de quasi abstinence.

Nous allons entamer la reconstruction de tes belles érections.

Je vois bien que tu ne bandes plus comme avant, et je tiens à ce que tes triques soient décorellées de tes jets. »

 

Je crois que je ne comprends plus ce qui se passe.

Elle fait preuve d’une assurance qui n’a pour corollaire que la passivité que je ne me reconnaîs plus…

 

« Aller, une douche et en cage mon Amour.

Garde la Birdy (Birdlock, NDLR), je ne voudrais pas que tu aies des tentations au moment où tu reprends l’écriture.

 

Tes petits Amis doivent se demander ce que tu es devenu depuis tout ce temps.

 

Je suis sure qu’ils auront hâte de savoir que tu es monté de plus en plus haut dans l’abstinence et que tu es bientôt arrivé à ta troisième phase de travail.

 

Je ne sais de quoi elle veut parler, mais, j’ai aussitôt eu une érection.

 

Je suis conditionné, c’est sur.

 

Et je n’ai rien vu venir.

 

J’ai eu envie qu’elle me défonce les couilles là, de suite, avec force, sans pitié, et ça m’a fait bander de plus belle.

 

« Non mon chéri, ce n’est pas l’heure, vas te rafraîchir et sois patient » ont été ses derniers mots avant le lever et les tâches routinière du réveil de la Maison.

 

Que peut bien être cette troisième étape ?

 

Je n’en peux plus.

 

Je suis complètement déréglé.

 

En manque.

 

Et c’est ça qui lui fait prendre de nouveau son pied.

 

Et moi avec …

 

Smartbeat

Par Smartbeat
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