Smartbeat, Homme Objet & Ballbusting
Chers Amis,
Nous revenons d'une longue absence. Qui fût pour moi une longue abstinence. Et pour Madame une révolution définitive au cours de laquelle elle a sciemment et consciencieusement déprogrammé son homme.
Le programme de la dernière année « presque » et demi a été très simple : aucune jouissance consommée de manière consciente et non contrainte ne m’a été permise.
Aucun rapport sexuel non plus, cela va de soi.
Hormis 3 fois, mon sexe revêtu d’une coque rigide, pour le seul plaisir de Madame.
Ca, c’est très difficile au plan psychologique, croyez-moi…
Mais j’y reviendrais, tant Madame prend son pied ainsi.
Pas tant physiquement que dans l'acte de dénégation extrême qu'elle imprime et exprime ainsi...
Madame a presque complètement achevé mon "conditionnement" d'homme objet, complètement à ses ordres.
Je parviens désormais à « cracher » sur commande, au choix de Madame ; en quelques secondes, ou au contraire à rester endurant et stoïque capable d’endurer de longues séances de branlage et/ou fouettage / ballbusting sans aucune éjaculation.
Ces séances de travail m'ont "profondément" pétri, labouré, cultivé, découvrant une gamme de sensation jusqu'alors inconnues de moi ; mes fantasmes personnels dépassés de loin par le travail en profondeur de tout mon appareil génital,et de mon esprit, désormais capables d'encaisser sans broncher des sollicitations d'une extrême puissance.
Tout dépend désormais du bon vouloir de Madame et de ses instructions et envies - ou non.
La base de ce « traitement » ou plutôt de ce « déconditionnement » n’a été possible qu’à partir d’une privation complète de consommation de la moindre matière érotique : pas de film, pas de net, pas d’images… rien.
En revanche, je suis devenu une machine à masser réservée au service exclusif de Madame.
Très efficace selon ses dires…
Cela pourra paraître curieux à certains lecteurs, mais notre couple fonctionne réellement, depuis plus de deux ans sur l'exécution de ce simple contrat : parvenir à un contrôle complet et absolu de Madame sur ma sexualité, ma bite, mes couilles ; et c’est désormais concret, de toute mon âme en plus de mon corps.
Je suis apaisé autant que délecté de cette situation ; après une période de désorientation quasi complète de ma sexualité - qu'en tant qu'homme je croyais plus forte que celle de Madame et incapable de disparaître totalement : je pensais la bite et le Besoin d'éjaculer plus forts que tout - c’est enfin Madame qui commande. Et qui commande tout. Pour notre plus grand plaisir à tous les deux.
Bien que je ne sache toujours pas exactement où cela pourra nous mener. Mais nous y reviendrons, car Madame a pris beaucoup d’assurance et se lâche désormais complètement, révélant des aspects de sa personnalité que je ne pouvais pas même soupçonner…
De son côté, Madame est devenue de plus en plus sensuelle à mesure que mes demandes érotiques et sensuelles – donc sexuelles - ont cessé, de manière définitive, quelles qu’elles soient.
Mais une sensualité revendicatrice, décidée, dominante et égoïste… Violente. Mécanique. Une soif de satisfaction extrême et immédiate.
Je m’explique :
Comme tout homme, je suis construit et orienté par cet impératif besoin de me satisfaire d'un point final en forme de coït dominant et déterminé par une forme de mâle supériorité.
Ce conditionnement mâle initial se manifeste de différentes manières, mais on peut schématiquement dire que, pour obtenir une relation sexuelle, les hommes :
Draguent
Demandent
Prennent
Essaient d’exciter leur partenaire – utilisant diverses techniques de séduction
Bandent ; les dames bien élevées comprennent alors le message et décident ou non d’y donner suite
Veulent au fond absolument éjaculer ; ils sont généralement calmés ensuite et foutent (enfin) la paix aux dames – ou au contraire les déçoivent (cela n’a jamais été mon cas, d’où l’intérêt de la démarche de Madame et le point de départ de nos jeux…)
Pour ce qui nous concerne, les étapes du conditionnement ont consisté à annuler une à une toutes ces manifestations, ou plus exactement à en remettre l’entier contrôle au choix – exclusif – de Madame.
Je ne la drague plus : je l’honore (fleurs, cadeaux, bijoux, rangement, cirage de ses chaussures etc… une fois par jour minimum)
Je ne demande plus rien – et d’aucune manière, ni directe, ni indirecte
Je ne prends plus aucune initiative sans son assentiment express – en cela elle « commande » vraiment
Je n’essaie plus jamais de l’exciter ou de susciter l’envie chez Madame ; c’est selon son envie – ou pas…
Je ne bande plus que sur commande. C’est le plus difficile et je ne pensais pas cela possible. Mais entre les différents degrés de contrainte des cage de chasteté et autres outils mis à sa disposition, on arrive à gommer tous les effets de l’érection, qui devient honteuse ou douloureuse – en tous cas jamais satisfaisantes
Je n’éjacule plus que sur commande et/ou sollicitation directe. Et mon éjaculation se voit toujours contredite par le déni d’orgasme que Madame met en place, physiquement (ballbusting, cravache, etc…) et/ou psychologiquement : « tu ne vas plus venir de sitôt », « décidément, ça traine » ou au contraire « ah, déjà ? C’est nul ». « Il n’y a presque rien. On va augmenter le délai d’ici la prochaine séance » etc…
A ma grande surprise, je dois bien convenir que je parviens désormais à « cracher » sans aucune sollicitation physique – ou quasi rien, comme un bouton sur lequel Madame appuie d'un doigt supérieur ...
Madame me donne parfois un sujet ou une « image » sur laquelle me concentrer et hop, au bout d’un temps déterminé par Madame, je crache ou je range.
Il m’aura fallu un an et demi de conditionnement, mais j’y parviens désormais presque à chaque fois, si toutefois les demandes sont assez espacées, disons de 3 à 4 jours.
Je peux donc reprendre la plume et travailler la fréquence et les motifs d’éjaculation sous le contrôle de Madame.
Enfin, quand tel est son bon plaisir.
Plaisir que Madame revendique désormais de plus en plus fort et souvent pour elle à mesure qu'elle m'en a déprivé ; Madame que j’ai dû faire jouir avec ma langue, mes caresses et mes doigts durant ces longs mois et que j’espère désormais voir jouir en dehors de mes atermoiements passés sur ma propre libido tant notre "décalage est désormais grand, mais en sa faveur.
Soit exactement l'inverse que nos conditions de jeu de départ...
Une libération de Madame par l’enfermement psychologique et physique de Monsieur ?
Sans doute, sans doute.
Mais quel bonheur de partager ces jeux avec celle que l’on aime, comme une relation amoureuse d’une durée de 24 heures par jour. Une sexualité sans sexualité. Une forme d'intériorisation si profonde qu'elle me transperce désormais de part en part, révélant Madame à mesure qu'elle me torture délicieusement.
Il ne me reste qu’à vous compter les champs de sensations nouvelles éprouvées depuis cet épisode d'absence que certains ont pu trouver un peu long – mais qu’on se dise bien qu’il l'a d’abord été pour moi-même, et que ce fût pour le plus grand épanouissement de Madame.
Madame qui me parle désormais de nouvelles expériences, auxquelles je ne me sens pas préparé, mais que j’envisage de partager pour son bon plaisir, et que je ne manquerai pas de vous conter bientôt.
Smartbeat
Merci de ce gentil commentaire.
Vu de ma fenêtre c'est effectivement une "vie" nouvelle...
Peu de monde commente votre retour . . .
Patience, mais, de la patience tu en as maintenant, tu as appris la patience pendant ces 18 mois.
Le lectorat reviendra dès que les bons mots clefs auront été détectés.
Mais notre aventure est tellement mieux que cela...
Smartbeat
je n'ai jamais oser poster ce commentaire mais j'ai franchi le cap car je suis vraiment content de pouvoir vous lire de nouveau.
ce que vous décrivez, c'est un peu ce que j'aimerais vivre avec une femme
bonne continuation
Merci beaucoup de votre gentil commentaire.
C'est promis, vous aurez bientôt une suite écrite à ces désormais TRES longs mois d'absene et d'abstinence.
Un entrainement bien sévère qui fait peu à peu de moi à la fois un sous homme et un sur-homme.
Ne m'enviez pas : c'est réellement très difficile d'atteindre un tel niveau de renoncement pour le plaisir de Madame ; mais très curieusement, également le mien...
Smartbeat
Hello,
J'imagine bien que tu comprends.
Et tu sais donc combien l'ambivalence est redoutable au quotidien...
bravo a vous et merci .
Bonjour,
J'espère pour vous que vous n'avez pas cessé vos jeux car il faut tenir pour entrevoir, comprendre puis aprécier tous les effets bénéfiques d'une abstinence forcée.
Pour ma part, je crains de ne plus pouvoir jamais faire l'amour normalement tant je suis complètement dérèglé et déprogrammé.
Pour la plus grande satisfaction de Madame...
Nous vous attendions avec impatience, j'espere que votre dame réussira a faire cristaliser votre sperme en diamant. Vous en seriez d'autant plus interessant. Je vous espère productif rapidement.
A.
Tot vient à temps à qui sait attendre...
Allez-vous nous narrer les changements de votre vie de couple ?
Cordialement
J'y reviens car je suis de noveau libre (le jour) depuis Pâcques.
Et je suis donc encouragé à reprendre l'écriture.
Et la pornographie m'est imposée, ce qui est désormais très difficile à supporter...
Encore une idée qui amuse Madame et me torture de plus fort.
Ca vient, ça vient...
Il suffisait que Madame m'ordonne de reprendre l'écrire.
ma Maitresse ne fait subir a peu pret le meme traitement, mais je ne suis pas encore assez deprogrammé j ai hate de te ressembler
Ne soyez pas si pressé...
Il s'agit là de liaisons à haut risque émotionnel ; bien plus fort que le sexe brut !
Il faut être très fort pour encaisser, mais effectivement, on profite ensuite d'une relation très forte, unique, avec Madame.
Je commence juste à dominer mon chéri ... et je me sens juste "ridicule" comparée à votre dame. Heureusement mon chéri m'aide à avancer sur cette voie mais j'aimerais avoir les capacités de votre DAME. C'est merveilleux ce qu'elle a fait avec vous. Vous devez être tous les 2 heureus.
Bises.
Marie
Merci de votre gentil commentaire.
Il y a beaucoup d'amour et de dialogue de part et d'autre.
ll n'empêche que je suis le premier étonné de ce que je parviens désormais à encaisser d'une part, mais aussi et surtout du pied que prend Madame à me frustrer.
C'est donc bien une affaire de partage et de complicité, la sexualité s'exprimant de manière sans doute non orthodoxe, mais certainement pas inintéressante.
Encore que l'espacement du travail des couille commence à être vraiment difficile à endurer.
Elle parle maintenant de me faire fouetter régulièrement par d'autres pour mieux profiter du spectacle et de mes récits.
Je ne sais pas si je serais capable d'aller jusque là...
Je commence à ressentir (enfin, je crois) le mécanisme qui fait que certaines femmes se donnent à d'autres pour faire plaisir à leur homme, en signe d'amour et d'appartenance suprême...
Smartbeat
Content de vous voir de retour.
Quel chemin parcouru !
Bravo à vous deux de vous accomplir de la sorte !
Une vie nouvelle et épanouie se dessine pour vous, quel bonheur.
Et comme je vous comprends !
A vous relire prochainement.